Les double plaques sont délicates à assembler pour « tomber pile » sur la cuvette du papier.
Les couleurs doivent correspondre à l’attente d’Alice Baehler: Elle y travaille longuement avant de presser ses gravures. Cette image était « dans sa tête » depuis l’été. Elle a muri tranquillement, en en parlant à l’Atelier, en imaginant des solutions, des trempages et des manières de copier et de « mordre » les plaques. Finalement ce sera au trait dans le vernis (eau-forte) et une « aquatinte » la poudre de colophane qui permet des morsures d’ombres.
La première plaque a été encrée grassement, tirée sur papier, et le papier avec l’encre encore fraîche appliquée sur une plaque vierge pour en garder l’image.
Le travail sur la seconde plaque sera une réplique inversée de la première, et la superposition des deux donne le résultat ci-dessus.
L’expérience d’Alice Baehler va permettre à d’autres de faire l’expérience des doubles transferts… c’est ce que nous aimons au Poisson Bouge.