C’est une autre forme de « mordant » qui s’utilise sur le cuivre, il permet d’obtenir, par une attaque diffuse et peu profonde, punctiforme, des effets de brume, comme dans la gravure des trois arbres de Rembrandt.
1. Sur une plaque de cuivre déjà gravée, bien dégraissée avec Sel, vinaigre, blanc de Troyes et un tampon du coton.
2. Rincer à l’eau courante et sécher avec un sèche cheveux, ne plus mettre les doigts sur la surface polie.
3. La « fleur de souffre » est mélangée à de l’huile d’olive ou de carthame pour former une pâte fluide. Sur la plaque de cuivre elle est étendue au pinceau, à la spatule, à la brosse, aux endroits où son action est requise.
4. La plaque est légèrement chauffée par-dessous pour accélérer la morsure du souffre. Quand le mélange vire au noir, il devient inerte.
5. Rincer à grande eau et sécher.
6. Recommencer au point 3 pour obtenir plus d’effet.
NB. Rembrandt avait noté que l’effet de ce procédé n’est pas vraiment maîtrisable … nous pouvons le confirmer au 21e siècle !