Historique

Alors qu’il était a la paroisse des Pâquis, le pasteur Bernard van Baalen avait développé le concept d’Église En ville autour du temple, idéalement situé dans le quartier le plus touristique de la ville.

Blanche Hofmann

Blanche Hofmann

C’est à cette occasion qu’une paroissienne, Blanche Hofmann,   lui demanda pourquoi l’Eglise – au sens large – ne pratiquait plus comme autrefois le mécénat pour les artistes. Comme cet aspect de la culture entrait dans la perspective du projet, elle mit à disposition les fonds nécessaires pour qu’un atelier de gravure puisse s’ouvrir dans le cadre des activités de l’église à Genève.

MArco Bertino

Marco Bertino

Le projet ne pouvant se réaliser aux Pâquis, l’atelier a vu le jour au Centre Protestant de la Jonction, sous la responsabilité du pasteur van Baalen qui avait suivi une formation de graveur auprès de Marc Jurt  et de Marco Bertino,  deux artistes enseignants à Genève.

Marc Jurt

Marc Jurt

A la Jonction, le Poisson, qui était le symbole de la paroisse, fut Bougé, en l’inclinant pour devenir celui de l’atelier.

Les activités ont été finalement déplacées à Châtelaine pour « raisons économiques et budgétaires » quand la Paroisse de la Jonction cessa ses activités.

Organisé en Association sans but lucratif, d’utilité publique, l’atelier fonctionne dès lors comme une coopérative d’artistes qui mettent en commun des ressources, et bénéficient des dons des amis de l’atelier, ce qui permet de maintenir des prix très raisonnables pour les usagers de ses équipements.

L’association veille au bon fonctionnement de l’Atelier, et à sa continuité: elle a ainsi nommé Alice Quesnel comme assistante de l’animateur principal, et responsable de l’accompagnement des graveurs et des graveuses débutant(e)s qui choisissent « le poisson Bouge » comme lieu d’expression et de formation.

Comme l’avait souhaité son initiatrice, L’Atelier est ouvert sans distinction de croyance ou d’opinion, c’est un lieu de partage convivial, d’expérience de vie et d’émulation artistique.

Les usagers se considèrent d’abord

comme des artisans graveurs.

Archives

Le Poisson Bouge entre les récifs de l’institution de l’Église Protestante.

Un petit peu d’histoire:

Né dans le mouvement du projet d’aménagement du Temple des Pâquis dans le début des années 90, réalisé à La Jonction pendant six ans, ce projet artistique d’abord prévu comme une activité paroissiale s’est orienté vers une association indépendante avec un conseil, et des statuts, afin de pouvoir survivre indépendamment des aléas des modifications de l’organisation ecclésiastique.

Selon le souhait de la donatrice initiale des fonds qui en permettent l’existence, les activités artistiques du Poisson Bouge doivent être offertes dans le cadre de l’Eglise, mais pas uniquement pour ses membres, dans un esprit d’ouverture et de partage de la créativité.

Mais cette activité a une histoire qui commence dans la Paroisse de la Jonction en 1995, comme une activité destinée à enrichir l’image de l’Eglise Nationale Protestante au Centre de la ville.

Devant le succès, et en fonction de l’évolution de l’ENPG qui souhaitait des regroupements de paroisses pour simplifier sa structure, la Paroisse de la Jonction a rejoint territorialement celle de Plainpalais Acacias et de la Roseraie, avec qui elle formait l’ancien arrondissement « Arve », qui deviendra la nouvelle dénomination de la Paroisse.

Les activités artistiques propres au Centre de la Jonction seront cependant conservées sur la base d’un projet qui devait donner plus de liberté aux animateurs de la Jonction, en suivant les propositions du Conseil de l’Eglise, ainsi que le relève le Mémorial des séances du Consistoire

SEANCE du vendredi 4 décembre 1998

12.b). Information du Conseil de l’Eglise: Projet d’animation au centre paroissial de la Jonction

Le pasteur A.-L. de Haller : <La restructuration de notre Eglise demande quelques ajustements. Par ailleurs, elle invite notre Eglise à trouver de nouveaux chemins pour assurer sa présence et témoigner au cœur de la cité.

Le rapprochement en cours des paroisses de Plainpalais-Acacias, de la Roseraie et de la Jonction, la fragmentation des temps de travail dans cette partie de la Région Centre-ville (7 personnes pour 3 postes) et l’orientation que prend le Centre paroissial de la Jonction ont incité le Conseil de l’Eglise à faire des propositions nouvelles suite à l’évaluation que le pasteur Bernard van Baalen avait demandée.

C’est ainsi qu’un projet d’animation est actuellement à l’étude, où le Centre paroissial de la Jonction est considéré à la fois comme une maison de l’Eglise puisque trois des quatre Services y sont regroupés, comme une présence protestante dans le quartier et comme un espace où peuvent s’inventer de nouvelles formes de témoignage.

La piste actuellement suivie envisage la création pour deux ans d’un poste à mi-temps d’animateur. Le mi-temps de répondant ainsi libéré serait regroupé avec celui encore vacant à la Roseraie pour pouvoir mettre un ministre à plein-temps à disposition de la nouvelle paroisse. Par ailleurs, objectifs généraux, cahier des charges et structures nécessaires à ce projet d’animation au Centre paroissial de la Jonction seront étudiés dans le courant du mois de janvier afin de présenter un projet ferme au Consistoire du mois de mars prochain.>

SEANCE du vendredi 12 mars 1999

7.1.. Projet de Centre paroissial de la Jonction (CPJ) – Présentation

Le pasteur M. Faessler : <Le projet que nous soumettons à votre approbation s’intègre dans une conception d’ensemble qui repose sur les données suivantes :

– la dotation actuelle de 78 postes doit être maintenue sans augmentation si nous voulons sauvegarder l’équilibre budgétaire;

– le travail en réseau dans les régions doit s’articuler, autant que possible,

autour de lieux de visibilité;

– une petite marge de manœuvre nous est laissée par des dons affectés pour soutenir des projets nouveaux pendant une période d’essai au terme de laquelle une évaluation permettra soit de les poursuivre (en trouvant le financement), soit de les intégrer au travail régional (en modifiant les répartitions des postes), soit d’y renoncer.

Dans la région I, une dynamique intéressante s’esquisse :

– les paroisses de Plainpalais-Acacias, de la Roseraie et de la Jonction sont en pourparlers avancés en vue de se rassembler en une seule paroisse;

– les paroisses de Malagnou et de Champel cherchent à se rapprocher;

– trois lieux de visibilité ont émergé ces derniers temps dans la région : le temple de Plainpalais avec l’AJEG, la Cathédrale qui, tout en relevant d’un statut cantonal, rejaillit sur des initiatives régionales, le Centre paroissial de la Jonction(CPJ) qui, peu ou prou, devient une sorte de « Maison du protestantisme », à la fois lieu de rencontres professionnelles à travers la présence des Services et lieu d’animation culturelle largement ouvert sur l’extérieur.

Le Conseil de l’Eglise vous propose d’appuyer cette dynamique dans la région I de la façon suivante :

le CPJ doit être considéré comme un projet en soi, à qui on peut offrir la chance de se développer en tant que tel, mais naturellement en lien avec la région et avec la nouvelle paroisse Plainpalais-Acacias-Roseraie-Jonction.

Le but est de favoriser :

– une extension de l’accueil pour les locataires, usagers, visiteurs et divers publics de la maison;

– une poursuite de l’animation culturelle (« Musique et célébration » a déjà attiré plus de mille personnes ; le choeur de Chen Liang Cheng  » Rainbow Consort  » ou l’orchestre du Conservatoire populaire viennent répéter – cent cinquante enfants érythréens viennent y suivre une formation parascolaire ; « le Guignolu » attire parents et enfants à ses spectacles ; l’atelier d’art « Le Poisson Bouge«  propose gravure et sculpture de marionnettes);

– une possibilité d’organiser de temps à autres des fêtes du protestantisme avec tous les organismes abrités dans le périmètre de la Maison de la Réformation;

une mise à disposition de la Maison pour des activités régionales ou paroissiales.

De tels centres rendant visibles des activités accueillies par l’Eglise mais ouvertes sur la culture et la société existent à Montréal (Centre Saint-Pierre), à Amsterdam (Eglise de Westerkerk), à Paris (dans le Marais) et à Stockholm (Missionkerk luthérienne). L’idée n’est donc pas farfelue !

Le Conseil de l’Eglise propose de faire du CPJ un projet nouveau pour une période d’essai de deux ans.

Le financement d’un demi-poste serait assuré par la « réserve pour projets nouveaux ». Le mandat et la structure de ce ministère vous ont été explicités. Quant aux éventuels frais de fonctionnement, ils devront être évalués avec le Conseil d’animation qui sera mis sur pied et faire l’objet d’une demande de subvention qui sera traitée budgétairement.

Comme le pasteur Bernard van Baalen, qui est prévu pour développer ce projet, occupe actuellement un demi-poste sur la dotation régionale, la région I va pouvoir récupérer ce demi-poste. Le Conseil de l’Eglise a donc chargé le responsable des ministères de trouver, pour la nouvelle paroisse Plainpalais-Acacias-Roseraie-Jonction, un ou une ministre à plein temps, en récupérant le mi-temps vacant à la Roseraie dès le 1er septembre 1999 et le mi-temps libéré au CPJ.

Le Conseil de l’Eglise souhaite vivement que vous entriez dans sa proposition et l’acceptiez comme une petite graine d’espérance dans une situation où nous avons peu de marge de manœuvre mais très besoin de voir que tout n’est pas bloqué.>

7.2. CPJ – Discussion

M. G. Vuilleumier rappelle qu’il est toujours délicat, voire dangereux, de construire un poste autour d’une personne. D’autre part, il demande pourquoi il est prévu de sortir de l’organisation régionale ce qui pourrait être précisément le fanion de cette région.

Le pasteur M. Faessler répond que ce projet n’est pas développé en dehors de l’organisation régionale mais en articulation avec cette dernière.

Selon la logique sous-tendue dans la question de M. Vuilleumier, la dotation de postes de la région devrait être augmentée, ce qui n’est pas possible.

En revanche, nous pouvons envisager un essai pour un projet limité dans le temps.

Concernant la personne qui animerait ce centre, M Faessler répond qu’un formalisme excessif dans nos procédures nous empêche parfois de considérer les dons des personnes mais il faut bien reconnaître que certaines choses existent parce que des personnes ont un charisme, des envies, des passions qui les motivent. B. van Baalen a toujours souhaité développer un tel projet et il faut reconnaître son charisme.

Enthousiasmé par ce projet, M. C. Stamm a toutefois quelques craintes en pensant au projet de « Maison du protestantisme » qui aurait dû se développer à Cartigny et demande à être plus largement convaincu des chances de réussite de ce projet.

En admettant que l’arrangement proposé remporte le succès escompté,

le pasteur J. Biondina souhaiterait envisager dès maintenant une solution pour la suite au niveau de la dotation des postes.

Le pasteur M. Faessler explique que, depuis la restructuration de l’Eglise, le nombre de postes est bloqué. Il s’agit donc de maintenir ce nombre, pour équilibrer le budget, tout en permettant une ouverture, qui n’est possible que si nous bénéficions de quelques dotations supplémentaires qui peuvent être affectées à des postes.

Nous avons reçu un legs d’un million de francs destiné à des projets nouveaux qui a été réparti sur cinq exercices comptables et nous donne une telle ouverture.

Le proposition du Conseil de l’Eglise consiste à prélever, sur cette « fenêtre », Fr. 60’000.- sur la réserve de deux années successives pour financer le demi-poste d’animation destiné au CPJ. En cas d’évaluation positive après deux ans, il serait possible de poursuivre cette attribution pendant encore trois ans. (total cinq ans, note CpJ)

En réponse à M. Stamm, M. Faessler affirme que le projet de la Jonction ne peut pas être comparé au Centre de rencontres de Cartigny. En effet, ces deux initiatives ont été élaborées en des temps différents et selon des procédures différentes. D’autre part,

la situation du Centre paroissial de la Jonction, au coeur de la ville, le fait que trois Services de l’Eglise Protestante de Genève y sont installés et que certaines animations fonctionnent déjà sont des éléments favorables à la réussite de ce projet.

Mme N. Fatio ajoute que le projet présenté correspond à ce que l’Eglise aurait voulu développer à Cartigny mais qui n’a pas pu être réalisé en raison de la situation décentrée de ce lieu.

Le pasteur P. Dürrenmatt rappelle que, lors de la création de l’AOT, des personnes avaient mis en doute l’utilité de ce ministère. Or, Mme Maury Pasquier, qui s’est exprimée la veille, est l’exemple même d’une laïque faisant de la théologie moderne d’une manière éblouissante.

Le pasteur Dürrenmatt soutient pleinement, avec les moyens à disposition, le projet de Centre de la Jonction qui, tout comme le projet de communauté de prière de Cartigny, est un signe d’ouverture de notre Eglise.

Concernant les « fenêtres » de Fr. 200’000.- à disposition pour des projets nouveaux, le pasteur J. Biondina préférerait que ces montants soient consacrés à des événements plutôt qu’à des postes de ministres. C’est pourquoi il propose d’attribuer un montant de Fr. 120’000 à la région en lui demandant d’intégrer ce projet à ses activités puis d’établir des priorités si l’animation de ce centre s’avère fructueux et qu’une suite est envisagée.

Témoignant de la difficulté, pour le responsable des ministères, de gérer la dotation de postes votée par le Consistoire, le pasteur M. Faessler affirme que la solution proposée est la seule qui permette de respecter cette dotation.

Revenant en 1972-1973, lors de la création de l’ensemble de la Jonction, comprenant le Centre des Unions Chrétiennes, la Maison de la Réformation et le Centre paroissial de la Jonction, M. C. Bolle rappelle que le projet conçu par l’architecte devait permettre un rayonnement protestant pour la Ville de Genève dans le quartier de la Jonction.

Il avait même été question de déménager le secrétariat central de l’Eglise dans la Maison de la Réformation(ce qui a été fait plus tard)

Par la suite, le Centre paroissial a été entièrement attribué à la paroisse de la Jonction puis s’est éteint. Depuis l’installation des Services, ce centre reprend vie et retrouve un certain rayonnement.

Dans ce qui a été exprimé au cours de ce débat, le pasteur J. Stroudinsky voit le souci que ce projet s’articule tant avec la paroisse qu’avec la région et les Services qui occupent ce lieu.

Concernant le poste d’animation, nous devons imaginer une dotation exceptionnelle, limitée dans le temps et qui ne remet pas en question la dotation de la région.

En tant que délégué de l’AJEG, ministère installé au Centre paroissial de la Jonction, le pasteur R. Benz témoigne de la vie et de la collaboration positive qui se sont développées dans cette maison au fur et à mesure de l’installation, au premier étage, de trois Services : en premier lieu, le Service Terre nouvelle, puis l’AJEG et, récemment, le Service de Formation d’adultes.

Au rez-de-chaussée, le pasteur Bernard van Baalen a installé son bureau, largement ouvert à l’accueil. Sa vision du ministère va dans le sens d’une recherche de contact avec les personnes qui ne fréquentent pas l’Eglise habituellement.

Le nombre très faible de membres de la paroisse l’a incité à développer cette forme de ministère au travers des temps « Musique et célébration », qui comprennent de la musique, des textes de méditation, des lectures bibliques et des prières.

La raison d’être d’autres activités peut être discutée, d’où le rôle important que le Conseil de ministère devra jouer en tant que partenaire du pasteur van Baalen, qui a besoin d’un vis-à-vis pour l’aider à garder la ligne spirituelle définie en relation avec la région pour que ce projet reste un projet d’Eglise.

Reste à définir qui est chargé de mettre sur pied ce Conseil.

(Cf Introduction au vote.)

Le Modérateur, M. M. Gardiol, diacre, soutient pleinement ce projet et explique que le Centre paroissial de la Jonction peut aussi offrir un espace de liberté par rapport à des événements imprévus. Il rappelle qu’une cantine y avait été organisée pendant plusieurs semaines pour des requérants d’asile qui se trouvaient à la rue. Il est aussi important de trouver, dans ce lieu, la (les) personne(s) qui le rende rapidement utilisable pour un certain nombre d’activités.

Pour ce qui concerne l’articulation avec la région, M. Gardiol craint que, si ce projet n’entre pas dans une solidarité régionale, le ministre et son Conseil doivent consacrer toute leur énergie à justifier l’avenir du poste. 

7.3. CPJ – Attribution financière – vote

Le président propose de passer au vote des trois points énoncés dans le document du Conseil de l’Eglise

M. G. Vuilleumier revient sur la question du pasteur R. Benz, à savoir qui mettra sur pied le Conseil d’animation, et suggère de confier ce travail au pasteur van Baalen et au Conseil régional.

Le pasteur J. Stroudinsky affirme que le responsable des ministères et la Commission des ministères portent le souci qu’un conseil soit mis en place autour de chaque ministère.

Le Conseil de l’Eglise y veillera.

Au vote, la création pour deux ans d’un poste à mi-temps est adoptée à l’unanimité, 7 abstentions.

Au vote, le financement pris sur une part de deux tranches de Fr. 200’000.- que le Consistoire a réservées pour des projets nouveaux est adopté à la majorité, 6 non.

Au vote, le mandat adressé au pasteur B. van Baalen pour assumer ce poste est adopté à l’unanimité, 5 abstentions.

Depuis la situation a évolué de la manière suivante;

Le 15 juin 2000 Le Consistoire vote un crédit de sfr 15’000 pour le budget de fonctionnement de la première année du Ministère CpJ, plus un crédit additionnel de fr, 15’000.- pour la couverture de la dette de la paroisse due à l’avance de trésorerie accordée par l’Atelier d’Art pour restaurer les activités locales entre 1995 et l’entrée en vigueur du ministère CpJ.

Un premier versement de fr. 15’000.- a été effectué par l’Eglise Protestante, le second devant intervenir dans le courant de Novembre 2000.

Dans un courrier du 19 décembre, le Président de l’Eglise de Genève et son secrétaire Général informent les responsables du ministère CpJ qu’il y a sans doute eu erreur, et que les deux ans seront couverts par les deux versements de 15’000.- sans plus !

Les documents affirmant le contraire sont maintenant entre les mains de la commission d’examen du ministère CpJ nommée par le Consistoire qui a voté le subventionnement des activités du CpJ, et le Conseil de Ministère du CpJ en attend les conclusions avec intérêt:

La mémoire des uns et celle des autres ne coïncidant absolument pas, la commission du Consistoire formée d’un avocat, d’une pasteure, et d’un conseiller de paroisse veillera à établir ce qui est juste, car prévoyant ce genre de manoeuvre, le Conseil du CpJ n’a pas engagé les dépenses prévues et a volontairement restreint ses actions de promotion afin de rester en mesure d’honorer ses dépenses courantes.

La décision du Consistoire est inéluctable et le CpJ a fermé ses activités particulières au 31 août 2001. Le 25 août le Conseil de Ministère a organisé un pique-nique canadien pour rassembler tous les amis qui ont soutenu l’expérience.

Bernard van Baalen et Jill Böhning ont été entourés de beaucoup de chaleur et d’amitié, chacun a pu ainsi leur dire reconnaissance et regrets, en leur souhaitant « bonne route ».

Jill Böhning cesse toute activité salariée pour l’Eglise de Genève, elle donnera désormais du temps pour « RAINBOWS » en faveur des enfants, et se retirera à St Prex.

Bernard van Baalen a ensuite travaillé dans la paroisse de Cointrin Avanchet à 50% et « L’ASSOCIATION LE POISSON BOUGE » constituée par le défunt « Conseil de Ministère du CpJ » poursuivra les activités artistiques plastiques dans des locaux encore à trouver.

« Musique et Célébration » est définitivement interrompu, remplacé par une nouvelle expérience dans le cadre des midi-musique de La Fusterie. Le Conservatoire Populaire gérera désormais le Piano que nous avions reçu  au Centre paroissial de Bernex.

Le 13 décembre 2001, les locaux du CpJ ont été vidés de tout ce qui pouvait rappeler l’existence de ce ministère, conformément aux souhaits des autorités et des responsables de la Paroisse de l’Arve qui y poursuivra des activités selon ses critères et objectifs.

En 2005 le pasteur van Baalen est mis à la retraite anticipée pour raisons économiques…

L’Eglise Protestante de Genève a proposé un espace de travail à l’Atelier d’Art « Le Poisson Bouge », constitué en Association, avec les anciens membres de son « Conseil de Ministère ».

La nouvelle implantation se trouve dans les locaux de la Paroisse de Châtelaine, la gravure au 1er étage, et les marionnettes et l’atelier de bois dans les sous-sols du Temple.

Vos dons sont les bienvenus, car pour maintenir un accès le plus ouvert possible aux artistes, nous voulons maintenir nos tarifs de participation le plus bas possible.

La générosité de nos sponsors est donc indispensable:

Ils bénéficieront comme pour la contribution ecclésiastique ou les dons aux paroisses, de la déduction fiscale correspondante, attestée par un justificatif annuel